World café

Le bel état d’esprit des participants a permis d’avoir des échanges posés et constructifs

Le centre social La Courte Échelle a organisé son premier « World café », samedi. Ce rendez-vous, qui avait pour thème principal le gaspillage et la surconsommation, a réuni une vingtaine de participants, adolescents et adultes. Ils ont débattu de ces sujets pendant quatre heures, autour des questions suivantes : « Comment se fait-il que la surconsommation continue, malgré toutes les informations que l’on a ? » « Quels sont les impacts du gaspillage ? » « Peut-on remédier à ces deux problèmes et comment ? »

Par groupes et toutes les vingt minutes, les personnes sont passées de table en table, afin d’échanger leurs points de vue. Les nappes en papier, prévues pour recevoir les idées de chacun enrichies par celles des autres, ont été très sollicitées.

Haro contre la publicité

 

« On a instauré quelques règles de bon sens pour que toutes les personnes puissent s’exprimer. Il est important de savoir écouter pour comprendre. Il faut également admettre qu’un point de vue différent du sien est aussi valide, et représente une partie de la vision globale, qu’aucun d’entre nous ne peut percevoir seul », expliquent les membres de l’équipe d’animation.

L’amalgame entre les participants, de 10 à 80 ans, a fait des merveilles. Parmi les réflexions, le problème de la publicité est souvent revenu sur le tapis. « C’est peut-être le nerf de la guerre, mais on en voit trop et partout, et la surenchère ne fait qu’accroître la surconsommation, et par là même le gaspillage. La publicité crée des besoins, qui mettent en difficulté de nombreuses personnes », déplorent plusieurs participants.

 

Une suggestion qui ne manque pas de sel

 

Les plus jeunes sont solidaires des idées des adultes. Certains d’entre eux, élèves en collège ou à l’école primaire, estiment, par exemple, que le fait de laisser les enfants saler leurs plats à la cantine scolaire permettrait d’y réduire le gaspillage.

« Les gaspillages alimentaires, vestimentaires, industriels, ou d’énergie coûtent certainement des centaines de millions d’euros. Des solutions existent pour réduire la facture, mais encore faut-il que les politiques et certains grands lobbies le veuillent bien », concluent les participants.

Un bilan de ce premier World café sera fait ultérieurement. Il permettra de synthétiser les idées et propositions des participants, qui ont été très prolifiques. Ce rendez-vous, qui a été une belle réussite collective, en appellera sûrement d’autres.

 

 

 

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